samedi 22 octobre 2016

Quatre mois pour changer ma vie

Samedi 22 octobre 2016. Il est 23h15.

J'ai passé une année de dingue. Littéralement.
Il y a un an, je devais sûrement être en train de négocier avec ma fille pour qu'elle trouve le sommeil, la larme à l'oeil et la fatigue sur les épaules.
Aujourd'hui, je suis dans mon lit et je sens son petit souffle contre moi. Quel bonheur de ne rien faire, d'être au calme avec ceux que j'aime.
J'ai mis du temps à reprendre le blog. J'ai eu énormément de choses à faire. Et trop peu de temps pour écrire.

Depuis cet été, Elena a soufflé sa première bougie, elle a appris à marcher. Huit dents et demi au compteur. Elle sait dire papa, maman, Tata, et bonjour . Toujours allaitée, le cododo reste de la partie.

Aujourd'hui j'avais envie d'écrire . Juste pour exprimer ma joie .
Il y a des jours sans et il y en a d'autres  où tout va bien. Personnellement, j'avais envie d'immortaliser celui là.

Aujourd'hui, ça fait quatre jours que j'ai les résultats de mon concours : je suis admise au crfpa.
Pour ceux qui l'ignorent, le crfpa c'est le centre régional de formation de la profession d'avocat.
J'ai passé cet examen (enfin plutôt concours mais faut pas trop le dire) sans trop de convictions.
J'ai toujours voulu être avocate . Enfin plus ou moins. Disons que j'ai toujours eu de l'ambition dans ma vie, et que parmi le panel de métiers qui me faisait vibrer, celui ci logeait dans mon top 3. J'ai toujours aimé étudier. J'ai une soif de connaissances que je dois à ma mère et ma grand mère, qui ont toujours su cultiver ma curiosité et le plaisir de lire.
Du coup. Après mon master de droit, j'ai rencontré mon amoureux . On a eu assez vite notre bébé, et j'ai pas pu me présenter à l'examen car mon accouchement était prévu pendant les écrits. Du coup je m'étais réinscrite à la fac sans trop y croire en me disant tout le long de l'année ' tu verras bien en septembre si tu le passes'. Avec un bébé à la maison. C'est pas forcément évident d'aller en cours. Donc j'ai un peu trié sur le tas, déjà qu'on en avait pas beaucoup... Je n'avais pas envie de me séparer de ma fille plus de 5h dans la journée.
Bref, tout ça pour dire que même si j'avais l'espoir d'avoir cet examen, j'ai tellement douté de mes capacités que je m'étais résignée à ne rien faire jusqu'en juin ou je me suis dit qu'il serait dommage de ne pas le présenter ad minima.
Alors j'ai acheté des bouquins. Et j'ai commencé à ficher. En juillet , j'ai bossé avec une copine de fac avec qui l'on avait beaucoup plus tendance à se raconter nos vies plutôt que de s'immerger totalement ...  souvent, les étudiants en droit ont le défaut de manquer de motivation jusqu'à ce que ce soit le temps qui manque à l'appel. C'est le fameux syndrome de la procrastination.
Puis très rapidement est arrivé le mois d'août. Ma copine était partie en vacances, et j'étais là, tiraillée entre l'envie d'aller à la piscine et l'envie de me donner les moyens de me présenter au concours. Même si je n'attendais rien de celui-ci, j'avais envie de voir ce dont j'étais capable.

J'adore être maman, m'occuper de ma fille... Mais j'avais besoin de me confronter à quelque chose qui me stimule intellectuellement. De sortir de ce quotidien de couches, câlins, tétées et purée pour me replonger dans ce qui a conservé ma matière grise ces six dernières années : le droit.
Alors dès que la petite faisait la sieste, j'ai pris mes annales de droit des obligations, et j'ai commencé par là:  à m'entraîner au commentaire d'arrêt à chaque fois que j'ai révisé une thématique de la matière. Il fallait que je sois capable pour le jour j, de lire un arrêt de la Cour de cassation pour en sortir une introduction et un plan détaillé en maximum une heure. À force d'entraînement, mon cours était appris et ma méthodologie acquise. Nous étions fin août, les examens commençaient mi septembre.
J'ai continué mes révisions. Je m'organisais toujours de la même manière, soit ma soeur me gardait ma fille et j'allais réviser chez ma copine. Soit je bossais quand Elena siestait ou le soir pendant son gros dodo... J'ecourtais mes nuits en me couchant à 1h, j'étais épuisée, mais en même temps excitée de relever le challenge.
J'ai eu des jours de procrastination. J'ai eu des jours où l'envie de passer plus de temps avec Elena prenait le dessus sur toute la motivation possible et imaginable. Alors j'ai pris du temps pour elle, pour lui. Pour nous. Mais je me suis refusé de culpabiliser pour autant car il me paraissait évident que pour pouvoir être au maximum pendant les révisions, j'avais besoin d'eux pour me booster.

Je dois avouer que certains jours, j'ai eu envie  de tout plaquer car je n'arrivais plus à intégrer les notions de cours, car je lisais les annales et je me rendais compte que certains sujets étaient tordus... Mais j'ai surmonté mon manque de confiance en moi jusqu'à l'échéance. Avec ma copine, l'imminence de l'échéance nous faisait plonger le nez dans nos cours, espérant que les sujets soient surmontables.

La note de synthèse.

Nous avons commencé l'examen par la tant redoutée note de synthèse. Je n'en avais jamais fait une en entier, et j'avais assisté aux galops d'essai pendant 3h au lieu de 5... Ça aurait été décisif, mais quelques jours auparavant j'ai eu la curiosité d'aller sur le site de l' enm voir les meilleures copies de note de synthèse. J'ai compris l'esprit de l'exercice recherché par les professeurs. L'important étant de citer tous les documents sans rajouter d'informations personnelles dessus .
En distribuant les sujets, le professeur a insisté sur le fait que la forme prendrait une place prépondérante sur la notation. J'ai compris qu'il fallait soigné l'orthographe et le style, sans dépasser la copie double et l'intercalaire autorisés.
Le sujet de la note de synthèse était "l'utilisation des technologies dans le monde du travail".
Le corpus de textes était assez long et technique. Pendant ma rédaction j'ai eu deux ou trois fois envie de rentrer chez moi .
Mais j'ai tenu bon.
Je suis sortie de l'examen épuisée et sceptique. Mais j'étais fière du soin que jai apporté à ma copie et surtout d'avoir fini dans les temps.
Le plus dur m'attendait le lendemain.

Le droit des obligations et la procédure administrative .

Les sujets ont été bâtards.
Pour le droit des obligations, après s'être entraînée tout l'été sur le commentaire d'arrêt, le type d'exercice s'est avéré être une dissertation.
Ni une ni deux. Je me suis entièrement consacré à la dissertation (les nouveaux remèdes au déséquilibre contractuel) et ce, quitte à mettre de côte la procédure. J'ai rédigé pendant trois heures, il me restait moins de deux heures pour le cas pratique.
J'étais déçue des questions du cas pratique de procédure, mais c'était ainsi.
Je suis sortie de l'examen dégoutée et persuadée que c'était foutu pour moi.

La spécialité : le droit de l'Union européenne

Ce samedi matin, notre professeur nous a donné un commentaire de texte assez simple de compréhension. C'était un extrait d'arrêt de la cour de justice de l'Union européenne traitant du triangle institutionnel. J'ai essayé de ramener des notions de cour et des éléments du traité (on y avait droit pendant l'examen).  J'ai essayé de travailler mon plan pour rendre ce sujet un temps soit peu sexy.
À l'issue de l'épreuve, j'ai foncé jusqu'à ma voiture avec mon amie pour pouvoir rentrer vite. J'étais lessivée.
Une fois chez moi, je me suis foutue en pyjama, je suis restée avec les enfants et mon fiancé en mode loque. C'était derrière moi, enfiiin je pouvais souffler.

Il y a eu trois semaines entre les écrits et les résultats. Plus le temps passait, plus l'évidence d'échouer aux écrits ne me donnait pas envie de réviser les oraux . Dieu merci, avec le recul, je m'étais fait dispenser de deux matières grâce aux notes que j'ai eu pendant mes années d'études . Il ne me restait "que" l'anglais, le droit pénal (avec le recul j'aurais du choisir autre chose) et le grand oral à réviser.
Au bout d'une semaine de procrastination intensive, j'ai eu un sursaut de conscience. Un ami qui suit une prépa m'a envoyé ses cours de droit pénal que nous avons potassé avec ma copine . Je m'arrachais les cheveux pendant qu'elle survolait la matière.
C'est comme ça. Nous ne sommes pas tous égaux face aux connaissances et à l'aisance. J'étais une publiciste, j'aimais le droit pénal mais je n'étais pas une bête de concours en cette matière.

Le jour des résultats

J'ai traîné les pieds.
Mon homme et ma petite fille mont accompagnée.
J'étais stressée. Et à la fois, j'avais tellement peu d'espoir de valider que je n'y croyais pas. Mais vous savez, il y a toujours cette petite voix intérieure qui dit "et pourquoi pas". C'est cette petite voix qui fait tenir et qui permet d'avancer, sinon j'aurais abandonné bien avant.
Lorsque le jury est venu proclamer les résultats des admissibles, j'avais mon bébé dans les bras comme un enfant tient son doudou. Et rapidement, j'ai entendu mon nom. J'avais l'impression de rêver . Je me suis tournée vers mon homme il m'a dit "félicitations".
Je n'y croyais pas. J'allais passer les oraux. J'avais le droit de faire mes preuves. J'ai été assez convaincante pour aller au bout.
Mon bonheur était partagé avec la peine de voir que ma binôme n'était pas reçue.
Elle m'a dit d'y aller à fond et de ne pas me rater sinon elle ne me raterai pas.
J'ai acquiescé.

Les oraux.

Trois jours après, je passais mon oral de droit pénal.
C'était une catastrophe, malgré toute la bonne volonté du monde , on ne parlait pas la même langue. Dépitée en sortant de l'épreuve, j'ai commencé tous les calculs savants possible et imaginables afin de voir quelle note je devais obtenir en anglais pour rattraper cet ersatz d'oral.

Quelques jours plus tard. J'ai passé mon oral d'anglais sans heurt. J'ai pioché mon sujet, je suis tombé sur un texte très technique, mais vu que l'anglais c'est mon dada je ne me suis pas laissee démonter. On a discuté avec la prof de la pluie. Du beau temps, de ma fille, de ma déception en oral de pénal, de ce que je voulais faire si je n'avais pas le precapa. Bref. J'avais l'impression d'être assise à une terrasse avec une copine de longue date (faut dire que j'ai cette prof depuis ma première année de droit et qu'on s'apprécie mutuellement). Elle m'a encouragé à tout donner pour le grand oral. J'étais boostée comme jamais, j'ai foncé dans les révisions autant que j'ai pu.
Il me restait 9jours.

Le grand oral.

La veille j'ai dormi chez ma mère car je devais partir à l'aube et que mon frère m'a proposé de m'emmener. J'avais passé un week-end difficile. Je n'arrivais plus à rien intégrer et ma fille faisait ses dents, c'est dire si les évènements n'étaient pas en ma faveur .
J'étais tétanisée à l'idée d'être jugée et de passer ce fameux "grand oral", moi petite maman étudiante sans prétention aucune ... Je me suis fait tout un monde de l'épreuve, alors que j'adore la matière de droits fondamentaux . Pour me déstresser, ma mère me disait que j'avais connue la douleur de l'enfantement, et que rien ne pouvait être pire que cela ...  même si la comparaison me faisait sourire, mon stress reprenait vite le dessus.
Le matin même, ma sœur et mon frère m'ont accompagnée pour me soutenir. J'ai eu le droit à un coaching digne des plus grands champions. Je me devais de faire face à mes craintes pour eux.
7h30. J'arrive dans la salle de préparation avec les codes.
On me demande de piocher mon sujet.
Je choisi le numéro 8, car ça a toujours été mon numéro fétiche et que ma fille est née un 8 septembre.
Ironie du sort : je tombe sur le droit à la mort.
J'ai eu de la chance. Car c'est le sujet sur je maîtrisais le plus.
Pendant la préparation, j'ai perdu pas mal de temps sur le développement du coup je n'avais pas d'introduction de rédigée. J'ai cru que j'allais pleurer. En partant, je me suis répétée mille et une fois que j'allais assurer. Qu'une introduction ça s'improvise (après coup : ça ne s'improvise pas lol) et que j'allais obtenir ce foutu precapa.
En arrivant devant l'amphithéâtre, il n'y a pas foule. Mes frères et sœurs, ma copine, et une jeune étudiante qui me demande poliment d'assister au grand oral.
J'ai de la chance. On est en famille. Ça aide à se sentir à l'aise.
On m'appelle. J'avance. Je souris. Je salue.
Je commence. Difficilement. On voit bien que je n'ai pas de notes. Que je suis maladroite. Je sors ma problématique.
Et au fur et à mesure de mon développement je gagne en confiance et en aise. J'arrive à la fin des 15mins de présentation. On me coupe. De toute façon j'avais fini. On me pose un tas de questions. Assez simples, un petit piège par ci par là. Mais je ne me laisse pas démonter et j'argumente en tant que juriste et citoyenne.
La magistrate me met vite à l'aise, l'avocat aussi. On me demande entre autre la profession de Robert Badinter, la composition de la Cour d'assises, on me demande mon avis sur la peine de mort, sur les confessions de François Hollande et le fait qu'il ait pu commanditer des meurtres. Je parle du statut de Rome. De la cour pénale internationale. Je vois la magistrate sourire. Je suis soulagée.
Les membres du jury ne savaient plus quoi me poser comme question.
Ils me remercient. Je ressors de là fière d'avoir fait face et de ne pas avoir tourné les talons. De ne pas avoir cédé à la panique.
J'étais fière d'être allée au bout des choses car ce n'était pas si terrible que ça.
Mes frères et soeur étaient fiers de moi. Ma copine aussi.
Dans tous les cas, j'avais conquis le meilleur des jury.

18h. L'heure fatidique.
De retour à la faculté, j'ai ma fille dans les bras. Mon amoureux, mon frère et ma soeur avec moi. Ma copine a fait le déplacement.
Je me décompose. J'ai envie de pleurer. Plus les heures passaient plus je me rendais compte de mes défauts. De ce que j'aurais pu dire. Des coquilles que j'ai prononcé pendant mon discours.
On entre dans l'amphithéâtre après toute la promotion.
Les membres du jury nous ont épargné un discours insupportable et sont allés rapidement à l'essentiel.
Du fait de l'ordre alphabétique j'allais rapidement être fixée. Deuxième sur la liste j'entends mon nom comme une douce mélodie . Je sers fort ma fille dans mes bras. Mes proches ont la banane, moi aussi.
17 admissibles. 17 admis.
C'est un sans faute pour notre promotion.
Quelle joie ! Quel soulagement.

Quatre jours plus tard

Je n'en reviens pas. Je suis tellement fière de moi, tellement heureuse de me dire que je vais devenir avocate. Que d'ici deux ans je vais travailler officiellement  comme praticienne du droit. C'est juste une joie incommensurable. Moi qui ai toujours eu tendance à me descendre et manquer cruellement de confiance en moi; c'est officiel.  Je vais devenir élève avocate puis on pourra m'appeler Maître à la fin de mon cursus. Lol blague ultime . Vous êtes sûrs qu'on parle de moi? MOI????
C'est juste incroyable.
C'est une première dans ma famille.
Je ne suis pas la fille de. J'ai toujours été obligée de travailler pour financer mes études. J'ai fais pas mal de concessions pour pouvoir allier vie de maman avec vie étudiante. J'ai essuyé tellement de critiques, on a essayé de me mettre des bâtons dans les roues mais j'ai la chance d'être bien entourée. Et je suis malgré tout en train de toucher du bout du doigt un rêve éveillé, et il m'appartient de le poursuivre coûte que coûte. Je le dois bien à ma fille, mon chéri, et toute ma famille. Je leur dois à tous cette réussite car je puise en chacun de mes proches la force d'avancer. Chacun a joué un rôle dans cette réussite. Et à chacun je dis merci 💜.
Je ne vous cache pas qu'il  y a eu un tas de fois où j'ai eu envie de tout envoyer promener et abandonner. Mais j'ai tenu bon. Et je suis là dans mon lit en train d'écrire mon bonheur.
Je ferais tout pour être à la hauteur. C'est sûr.

C'est un chapitre qui se ferme pour moi.
Un nouveau livre s'écrit.
Au revoir l'Université.
On en aura passé de belles années ensemble. Merci pour tous ces moments.

Si depuis toujours, ma mère me taquinait en m'appelant Maître, je commence à croire que la pensée créée.

Une maman ordinaire.

5 commentaires:

  1. Bonjou, je suis aussi une maman ordinaire, j'ai 2 filles de 5 et 3 ans, j ai moi aussi préparé le CRFPA et ai pu voir tes post sur instagram #crfpa2016... mais malgré mon travail acharné durant 12 mois, je ne l ai pas eu.. et de peu... tout ca pour te dire merci pour ce post, il est riche d'enseignements et bravo pour cette motovation, nous (les mamans ordinaires) savons que rien n est facilité pour les jeunes mamans.
    Julie

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    1. Bonjour Julie.
      Merci tout d'abord de me lire, c'est toujours un plaisir d'avoir un retour sur mes articles. Merci également pour ton partage d'expérience, et bravo pour ton courage quotidien car je sais combien c'est difficile de préparer un tel examen en étant maman.
      Malgré l'issue qui ne t'a pas été favorable, tu peux être très fière de ce que tu as accomplie. Tu as foncé droit vers ton objectif, l'important étant d'en tirer des enseignements.
      Avant de passer le crfpa, j'avais été recalée à un entretien d'embauche pour devenir gestionnaire de marche public contractuelle auprès d'une mairie. Mon échec lors de cet entretien m'a motivé grandement dans la préparation du crfpa, et à été la source même de tout le travail que j'ai fourni. En tout état de cause, si je n'avais pas été confrontée à cette expérience là, je n'aurais sûrement pas rebondi de la sorte en ce qui concerne le precapa.
      Si tu l'as loupé de peu, n'hésite pas à demander une consultation de copie avec les professeurs de ton iej afin de mieux cerner leurs attentes.
      Courage à toi. Et bonne continuation dans tes études, vive les mamans ordinaires.
      Reculer pour mieux sauter : telle est ma devise.
      Je t'embrasse.
      Inès.

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  2. Ce récit me rappelle tellement de souvenirs... Contente que tu ais réussi ;) ! Tu verras, ce n'est que le début d'une longue aventure! Je te souhaite une belle réussite à l'avenir ! Profites bien des deux années d'école, ça passe vite!

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    1. Merci beaucoup de m'avoir lue. Et surtout, merci pour tes bons vœux, j'espère être à la hauteur de cette opportunité. Je profiterai de ces années d'école, bien consciente que le temps passe à une vitesse folle. Bien à toi, Maître citron ;)

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  3. Merci pour votre récit, j'hésite vraiment à passer le concours mais quand je vous lis je me dis que c'est possible, même avec un enfant!
    Pourriez-vous me communiquer le titre des bouquins que vous avez lu et qui vous ont aidé à passer l'examen?

    Merci merci :)

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